Il existe de nombreuses solutions pour se loger en Belgique, comme la colocation. Le marché de l’immobilier belge est sous tension notamment à cause des frais que l’achat d’un bien entraine pour l’acquéreur. Il est donc important de bien se renseigner avant de se lancer pour éviter des mauvaises surprises (pour des renseignements supplémentaires, vous pouvez consulter le site du Cadastre belge).
Informations générales
L’achat d’un bien immobilier n’est pas considéré comme un investissement important en Belgique. Comme dans la plupart des pays, le marché de l’immobilier a connu un important boom ; mais depuis les années 1990, les prix sont en légère baisse.
Malgré cela, les coûts vertigineux que représentent les commissions, les redevances et la fiscalité sur la propriété découragent la plupart des belges d’acheter leur propre maison. Le marché immobilier belge est plus intéressant financièrement que les marchés anglais ou américains, mais cela est contrebalancé par les charges et dépôts élevés exigés par les vendeurs.
A titre d’exemple, si vous parvenez à obtenir une hypothèque sur votre bien, il ne faut pas s’attendre à un avantage fiscal. Il faut aussi noter que la vente d’un bien immobilier dans les 5 ans de son achat entraine des impôts sur la plus-value.
C’est sans doute pour toutes ces raisons que vous aurez intérêt à louer un bien en Belgique plutôt que d’en acheter un !
Marché de l’immobilier
En général, vous pourrez trouver les biens immobiliers à vendre dans les journaux ou grâce aux agences immobilières. Ceux qui se lancent dans la recherche d’un bien par eux-mêmes peuvent tout simplement chercher le panneau « à vendre » en se promenant dans les rues ! Cependant, il faut souligner que la présence d’un agent immobilier sera un véritable atout dans votre recherche, malgré le surcoût que cela représente !
Souvent, les prix indiqués sont négociables. Il est donc conseillé de faire une première offre bien en dessous du prix indiqué. Ensuite, l’offre pourra être acceptée ou non par le vendeur.
Frais supplémentaires
L’achat d’un bien immobilier conduit aux frais supplémentaires suivants :
- Un dépôt de 10% du prix d’achat qui permettra de sécuriser la transaction pour le vendeur. Ce dépôt ne vous sera pas remboursé.
- Les frais de notaire qui se charge du transfert de propriété. Ceux-ci sont de l’ordre de 1% à 4% du prix d’achat.
- Une enquête sur le bien immobilier est recommandée et vous coutera 100 euros environ.
- L’enregistrement de la vente qui coute 12,5% du prix d’achat.
Ainsi, les frais supplémentaires représentent en moyenne 15 à 20% du prix du bien. La TVA de 21% est à ajouter si le bien immobilier est neuf.
Documents et procédure
L’acheteur potentiel peut faire une offre au vendeur. Si le vendeur l’accepte, les parties signent alors le compromis de vente, qui est le document le plus important de la procédure.
L’acheteur doit alors payer le dépôt non remboursable de 10% du prix d’achat. A partir de ce paiement, l’acheteur a 4 mois pour effecteur le paiement du reste du prix d’achat ou pour obtenir une hypothèque. Si l’acheteur souhaite plus de temps pour effectuer ces démarches, il est possible d’acheter une option sur la propriété du bien immobilier : durant cette période, le vendeur ne peut pas vendre le bien à une tierce personne. Dans le cas où l’acheteur ne pourrait pas remplir son engagement ou si il revient sur sa volonté d’acheter, l’option est alors éteinte. Le transfert de propriété se fait devant notaire.
L’achat d’un bien immobilier peut aussi être fait aux enchères. Dans ce cas, les frais de notaire sont doublés, et l’acheteur ne dispose que d’un mois pour obtenir une hypothèque ou compléter le paiement du prix d’achat.
