Si le salarié est considéré comme détaché
Alors il bénéficiera de la même protection chômage que s’il était resté en France.
Si le salarié n’est pas considéré comme détaché
Alors la protection dépendra cette fois ci du pays dans lequel il réalise sa mission.
Si celle-ci est effectuée dans un pays de la zone économique européenne, alors il dépendra totalement du système chômage du pays en question.
Lorsque le salarié travaille à l’étranger, plusieurs cas sont envisageables en cas de rupture du contrat de travail.
- Il sera pris en charge et indemnisé par l’institution du pays concernée, et cela au même titre qu’un chômeur local.
- Le français au chômage dans le pays en question pourra regagner la France et conserver les indemnités provenant du pays étranger (sous réserves de conditions assez strictes)
Le salarié français peut aussi se voir indemniser par les Assedic, à condition de travailler en France au moment de la perte de son emploi, ou d’avoir retravaillé ne serait-ce qu’un jour en France après son retour.
Les principaux risques
- Les risquent qu’encourent les salariés dans l’Espace Economique Européen sont nombreux et variés. Cependant le plus dangereux reste celui de se retrouver en situation de chômage non indemnisé. Cette situation peut résulter du fait d’un travail non déclaré auprès des organismes sociaux étrangers.
- Les risquent qu’encourent les salariés dans un pays qui ne fait pas partie de l’espace économique européen existent aussi, néanmoins tout employeur français qui envoient en mission à l’étranger des salariés a l’obligation de les assurer contre le risque de privation d’emploi. SI l’employeur refuse d’adhérer à l’assurance chômage en France, alors le salarié aura la possibilité d’y adhérer à titre personnel.